Les Usines

Les Usines

Urbex à la découverte de friches industrielles. L’interprétation graphique de Sarah Fouquet accompagne un extrait du poème d’Émile Verhaeren (1855-1916), Les Usines, écrit en 1895. 

Le contraste est prégnant entre le poème d'Émile Verhaeren qui exprime la violence du travail industriel au XIXe siècle et les dessins de Sarah Fouquet qui décrivent l'abandon des lieux. Le silence ne s'entend que mieux... Il remet aussi l'homme à sa place en montrant le caractère éphémère de son activité. La nature reprend bien vite ses droits et efface les traces de l'agitation humaine dans ces usines désaffectées. La force, la vitalité, la permanence sont du côté de la végétation. Saisissantes sont les images qui donnent l'impression que l'herbe frêle a réussi à faire tomber les murs pour continuer de se frayer leur chemin de vie.